
Le projet FUSION regroupe les acteurs de la gestion des milieux aquatiques et la gestion du risque d’inondation des deux côtés de la frontière franco-flamande.
Il regroupe HIT (Hainaut Ingénierie Technique), la Province de Flandre occidentale, l’USAN, le SYMSAGEL et l’Université de Strasbourg.
Le projet FUSION a pour objet d’avoir une approche transversale du ralentissent des écoulements et de l’amélioration de la biodiversité sur le bassin versant international de la Lys.
Dans une logique d’adaptation au changement climatique, il s’agit de combiner les ouvrages traditionnels avec des dispositifs reposant sur des techniques naturelles (mares, plans d’eau, fascines, méandres, haies et plantations).
Plus particulièrement sur le territoire du SYMSAGEL, le projet concerne la réalisation des retenues du Fossé Wandonne, du Mont de Marne et d’Aubigny ainsi que la réalisation de leurs plans de gestion écologique. Complémentairement aux réflexions menées sur les Solutions Fondées sur la Nature, il s’agira alors de s’appuyer sur les résultats du projet FUSION pour développer des milieux propices à l’expression de la biodiversité sur les emprises des ouvrages traditionnels.
Le projet FUSION prévoit également de réaliser une cartographie par satellite de l’évolution de la vulnérabilité du territoire transfrontalier de la Lys, notamment de l’occupation du sol en zone inondable, réalisée par le Sertit, Laboratoire de l’Université de Strasbourg, déjà en charge des cartes des emprises des zones inondables, en cas d’inondation pour le SYMSAGEL.
Ce travail aura deux objectifs :
- Premièrement, fournir des cartographies opérationnelles de gestion de crise, en vue de rendre cohérente la gestion de crise transfrontalière ;
- Deuxièmement, être utilisé comme outil de sensibilisation des populations sur le risque d’inondation, ce qui, indépendamment des travaux réalisés en amont, reste un élément essentiel de la gestion des inondations.
Le projet a démarré officiellement le 1er juillet 2024 et durera 4 ans, pour un budget total de 6,5 millions d’euros, financés à 60 % par le FEDER, via le programme INTERREG France-Wallonie-Vlaanderen.